Normes françaises

La loi interdit la publication et la copie des normes Françaises et Européennes.

De ce fait, nous nous limiterons à citer les principales normes concernant les brûleurs et équipements thermiques industriels et vous invitons à vous rendre sur le site d’AFNOR afin de vous procurer ces normes légalement.

NF EN 230 – ( Novembre 2005 ) : Systèmes automatiques de commande et de securité pour brûleurs à fioul.

NF EN 267 – ( Décembre 1999 ) : Brûleurs à air soufflé – définitions, spécifications, essais, marquage.

NF EN 298 – ( Mai 2004 ) : Systèmes automatiques de commande et de sécurité pour brûleurs et appareils avec ou sans ventilateur utilisant les combustibles gazeux.

NF EN 302 – ( Décembre 1978 ) : Brûleurs automatiques à pulverisation pour fuel-oil domestique de débit inférieur ou égal à 200 kg.

NF EN 676 et NF EN 676 A2 – ( Août 2008 ) : Brûleurs automatiques à air soufflé pour combustibles gazeux.

NF EN 746-1 – ( Novembre 2009 ) : Équipements thermiques industriels – partie 1 : prescriptions générales de sécurité pour les équipements thermiques industriels.

NF EN 746-2 – ( Octobre 2010 ) : Équipements thermiques industriels – partie 2 : prescriptions de sécurité concernant la combustion et la manutention des combustibles.

NF EN 746-3 – ( Juin 1997 ) : Équipements thermiques industriels – partie 3 : prescriptions de sécurité pour la génération et l’utilisation des gaz d’atmosphère.

Arrêté du 25 Juillet 1997 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n°2910: combustion

Sites internet utiles:

AFNOR / INERIS / ADEME / ENERGIE PLUS

Environnement et pollution

Les différentes Sources de pollution émise à l’atmosphère :

SO2 – DIOXYDE DE SOUFRE

Les rejets de SO2 sont dus en grande majorité à l’utilisation de combustibles fossiles soufrés (charbon, lignite, coke de pétrole, fuel lourd, fuel domestique, gazole). Tous les utilisateurs de ces combustibles sont concernés. Quelques procédés industriels émettent également des oxydes de soufre (production de H2SO4, production de pâte à papier, raffinage du pétrole, etc.)
Même la nature émet des produits soufrés (volcans).

Les plus gros émetteurs sont généralement les centrales thermiques, les raffineries, les grandes installations de combustion, etc.
Le gaz naturel, le GPL, le bois sont des combustibles pas ou très peu soufrés.

NOx – OXYDES D’AZOTE

Les oxydes d’azote (communément définis comme NOx =NO + NO2) proviennent comme le SO2 essentiellement de la combustion des combustibles fossiles et de quelques procédés industriels (production d’acide nitrique, fabrication d’engrais, traitement des surfaces, etc.)
Ils sont principalement formés dans les chambres de combustion où :

N2 (air) + O à NO +N lorsque la température n’excède pas 1400°C (NO thermique)

N2 (combustible) + O à NO + N (NO fuel) si N2 combiné

N2 + CH à HCN + N puis NO après différentes étapes même à plus basse température (NO prompt)

Le NO se transforme en présence d’oxygène en NO2 (de 0,5 à 10%) dans le foyer. Cette réaction se poursuit lentement dans l’atmosphère et explique dans le cas des villes à forte circulation la couleur brunâtre des couches d’air pollué situées à quelques centaines de mètres d’altitude (action conjointe des poussières). Les oxydes d’azote interviennent également dans la formation des oxydants photochimiques et par effet indirect dans l’accroissement de l’effet de serre.

Les principaux émetteurs sont les grandes installations de combustion et surtout les véhicules automobiles (d’où une politique de réduction au moyen de pots catalytiques par exemple). Volcans, orages, feux de forêts contribuent aussi aux émissions.

CO – MONOXYDE DE CARBONE

Le monoxyde de carbone est produit par des combustions incomplètes généralement dues à des installations mal réglées (surtout le cas des toutes petites installations). Il est aussi présent dans les rejets de certains procédés industriels (agglomération de minerai, aciéries, incinérateur de déchets) mais aussi et surtout présent dans les gaz échappement des véhicules automobiles.

COV – COMPOSES ORGANIQUES VOLATILS

Les COV regroupent une multitude de substances et ne correspondent pas à une définition très rigoureuse. Les hydrocarbures appartiennent aux COV et on fait souvent l’amalgame à tort. Ceci est sans doute dû au fait que l’on exprime souvent les COV en hydrocarbures totaux équivalent méthane, ou propane, ou par rapport à un autre hydrocarbure de référence. Il est fréquent de distinguer séparément le méthane (CH4) qui est un COV particulier, naturellement présent dans l’air, des autres COV pour lesquels on emploie alors la notation COVNM (Composés Organiques Volatils Non Méthaniques).

Les sources de COV sont très nombreuses, les émissions sont dues à certains procédés industriels impliquant la mise en ouvre de solvants (chimie de base et chimie fine, parachimie, dégraissage des métaux, application de peinture, imprimerie, colles et adhésifs, caoutchouc, etc.), ou n’impliquant pas de solvants (raffinage du pétrole, utilisation de CFC, production de boissons alcoolisées, de pain etc.)
L’utilisation de combustibles dans des foyers contribue un peu aux émissions mais sans aucune comparaison avec les proportions indiquées pour SO2 et NOx. On retrouve au premier rang des émetteurs les transports (surtout automobile). On notera également que la biomasse est fortement émettrice (forêts), sans oublier non plus les émissions liées aux produits domestique (peinture, produits d’entretien, parfums et cosmétiques, journaux, tabac, etc.)

CO2 – DIOXYDE DE CARBONE

L’importance attribuée au CO2 provient de l’accroissement rapide de la concentration de ce gaz dans l’atmosphère par suite d’une augmentation de la consommation d’énergie fossile dans le monde et d’une diminution importante des couverts forestiers (une forêt de type tropical absorbe de 1 à 2 kg de CO2 par m2 et par an tandis qu’une forêt européenne ou un champ cultivé n’absorbe que de 0,2 à 0,5 kg de CO2 par m2 et par an). Par ailleurs les océans jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre général en carbone. L’augmentation de CO2 dans l’atmosphère, dans les proportions que nous connaissons, ne poserait probablement pas de problème à l’homme avant très longtemps s’il n’y avait pas le phénomène d’accroissement de l’effet de serre et ses conséquences potentielles d’ordre socio-économique plus ou moins dramatiques selon les experts.

Comparées aux émissions des autres pays, la France se trouve très bien placée avec un peu moins de 2 t de carbone par habitant et par an.

CH 4 – METHANE

Il occupe une place parmi les COV. Il participe directement au phénomène d’accroissement de l’effet de serre (sa contribution est estimée à 18% environ) et sa concentration dans l’air ambiant augmente encore plus vite que celle du CO2. Les principales sources émettrices sont : l’exploitation des mines de charbon, les décharges d’ordures ménagères, l’élevage, la distribution du gaz, etc.
Une forte corrélation semble exister à l’échelle de la planète entre les émissions de méthane et la population, cette dernière ne cessant de croître.